- Résumé :
Bella, seize ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, délurée et amoureuse, pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire. Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d'atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel, Edward Cullen n'est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine. Entre fascination et répulsion, amour et mort, un premier roman... fascinant.
Et, lors de mes premiers instants de lecture, les paragraphes se suivent, et se ressemblent. L'auteur écrit à la première personne, et se met dans la peau de son narrateur, et personnage principal, Isabella Swan, une adolescente de 16 ans environ; je trouve que c'est un style d'écriture assez difficile à ingérer, pour une simple raison : nous n'avons le droit qu'au point de vue du narrateur, qui ne peut bien évidemment raconter que ce dont il a été témoin. Peu de choses, donc, sur les autres personnages, puisque Bella arrive dans une ville qu'elle ne connaît pas, et y découvre, avec le lecteur, un tout nouveau monde. De plus, le style du narrateur (ou de l'auteur ?) semble de prime abord quelque peu "simpliste" : peu de belles phrases (à mon humble avis), bien que le texte reste tout de même accessible à un large public, grâce à un vocabulaire assez commun, et une construction grammaticale épurée.
Puis, finalement, les pages se tournent, et l'on s'y habitue. On se rend compte que l'auteur s'adapte au vocabulaire de son héroïne ; le maître manipule sa marionnette à la perfection, et cette dernière ne prend jamais le dessus sur son créateur. En effet, à plusieurs reprises, le narrateur nous fait part de sa maladresse, ce qui permet bien sûr au lecteur de porter un regard critique sur celle-ci. L'avantage d'avoir un narrateur-personnage, c'est peut-être de favoriser l'empathie ; nous sommes proches des pensées de Bella, qui nous dévoile tout, comme elle le dit "à livre ouvert". Parfois pompant (surtout lorsqu'on lit cela avec quelques années de plus), souvent assez hilarant.
Parlons histoire maintenant : au tout début, l'histoire paraît assez insipide. Cette jeune fille, dont la vie est quelque peu inintéressante, quitte le foyer familial pour aller rejoindre son père dans un trou perdu du Dakota. Elle arrive dans un lycée où elle ne connaît bien évidemment personne, et les premiers chapitres nous relatent les étapes d'une intégration plutôt longue dans celui-ci. Puis, lorsque le second personnage principal arrive, Edward Cullen, les choses s'accélèrent : très vite, elle se rend compte que ce dernier n'est pas comme tout le monde. La relation qui se créé entre les deux personnages est fort intéressante, tendue, ou pleine de fascination ; nous avançons progressivement vers un Roméo et Juliette des temps modernes, et je vous prie de croire que les chapitres s'enchaînent tout seul.
Un petit coup de coeur, en cette fin d'année, où très peu de choses m'intéressent, finalement.
- Mon avis ;
Et, lors de mes premiers instants de lecture, les paragraphes se suivent, et se ressemblent. L'auteur écrit à la première personne, et se met dans la peau de son narrateur, et personnage principal, Isabella Swan, une adolescente de 16 ans environ; je trouve que c'est un style d'écriture assez difficile à ingérer, pour une simple raison : nous n'avons le droit qu'au point de vue du narrateur, qui ne peut bien évidemment raconter que ce dont il a été témoin. Peu de choses, donc, sur les autres personnages, puisque Bella arrive dans une ville qu'elle ne connaît pas, et y découvre, avec le lecteur, un tout nouveau monde. De plus, le style du narrateur (ou de l'auteur ?) semble de prime abord quelque peu "simpliste" : peu de belles phrases (à mon humble avis), bien que le texte reste tout de même accessible à un large public, grâce à un vocabulaire assez commun, et une construction grammaticale épurée.
Puis, finalement, les pages se tournent, et l'on s'y habitue. On se rend compte que l'auteur s'adapte au vocabulaire de son héroïne ; le maître manipule sa marionnette à la perfection, et cette dernière ne prend jamais le dessus sur son créateur. En effet, à plusieurs reprises, le narrateur nous fait part de sa maladresse, ce qui permet bien sûr au lecteur de porter un regard critique sur celle-ci. L'avantage d'avoir un narrateur-personnage, c'est peut-être de favoriser l'empathie ; nous sommes proches des pensées de Bella, qui nous dévoile tout, comme elle le dit "à livre ouvert". Parfois pompant (surtout lorsqu'on lit cela avec quelques années de plus), souvent assez hilarant.
Parlons histoire maintenant : au tout début, l'histoire paraît assez insipide. Cette jeune fille, dont la vie est quelque peu inintéressante, quitte le foyer familial pour aller rejoindre son père dans un trou perdu du Dakota. Elle arrive dans un lycée où elle ne connaît bien évidemment personne, et les premiers chapitres nous relatent les étapes d'une intégration plutôt longue dans celui-ci. Puis, lorsque le second personnage principal arrive, Edward Cullen, les choses s'accélèrent : très vite, elle se rend compte que ce dernier n'est pas comme tout le monde. La relation qui se créé entre les deux personnages est fort intéressante, tendue, ou pleine de fascination ; nous avançons progressivement vers un Roméo et Juliette des temps modernes, et je vous prie de croire que les chapitres s'enchaînent tout seul.
Un petit coup de coeur, en cette fin d'année, où très peu de choses m'intéressent, finalement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire